Reportage de Jean Decaluwe
Je l’avais, bien sûr invité à la ballade St. Symphorienne. Mais il n’est pas venu, engagé dans une compétition de jogging.
Comme il n’est pas venu……je lui raconterai.
Le Président avait lui, eu plus de succès dans ses invitations, si bien que c’est un peloton conséquent de parapluies qui s’ébranla.
Peloton qui, très rapidement, s’étira en fonction du rythme de chacun mais qui, régulièrement, se regroupait, attentif aux explications et anecdotes d’Henri.
Bientôt, les parapluies se refermèrent les uns après les autres.
Ce n’était qu’ « une pluie du matin » ( celle qui……), ne laissant ses traces que dans le bois d’Havré, - la Nature sachant reconnaître ses amis-.
Comme il n’est pas venu……je lui raconterai.
Je lui raconterai cet obus de la guerre 14-18, toujours encastré dans une façade.
Je lui expliquerai les fameux chicons de St.Symphorien qui doivent leur renommée
au sable de garenne qu’on retrouve dans le sol.
Je le mettrai surtout en garde. S’il existe encore une baronne au village : surtout ne pas l’épouser.
Je lui donnerai une bonne adresse, s’il veut manger « grec ».
Comme il n’est pas venu……je lui conseillerai s’il passe par là, de visiter ce singulier cimetière militaire de Spiennes.
Je lui raconterai que ce fut là l’occasion pour notre ami de revoir le cimetière dont, plus jeune, il aurait été, disait-il, le gardien !
S’il était venu……il aurait, comme nous, remercié le guide Henri pour cette belle journée.
Merci d’avoir spontanément presté des heures supplémentaires pour cette visite après le repas
Comme il n’est pas venu……je lui confierai que nous avons pris un bon bol d’air dans ce village authentique de la périphérie montoise, là où même une vache peut se promener en liberté.
Comme il n’est pas venu cette fois……je l’inviterai pour la prochaine fois !
Jean
