Reportage de Jean Decaluwe
HARCHIES
Non, ne croyez pas que je vais vous parler d’Harchies. Les éléments, comme on dit, - en l’occurrence la neige – en ont décidé autrement. L’accès aux marais est pratiquement impossible. Les 8 intrépides qui ont bravé les dangers de la route se retrouvent au XIXe pour s’accorder sur le plan bis de Jenny.
C’est un temps à ne pas mettre un cheval dehors et pourtant ils y sont. Si eux le peuvent, pourquoi pas nous ? On n’est pas des chevaux mais quand même ! Voilà ! c’est décidé. De quoi se mettre en appétit, on randonnera en long et en large dans Thulin. On s’oxygènera , on allègera notre foie (c’est un des objectifs de l’organisatrice).
C’est beau Thulin sous la neige. Les bourrasques nous laissent régulièrement un peu de répit pour nous permettre à nous, ses amis, d’admirer la nature, de nous émerveiller et d’apprendre. Découvrir, grâce à la guide, le mimétisme des mouettes rieuses (non, elle n’est pas la femme qui murmure à l’oreille des mouettes pour les faire rire !) Connaître l’intérêt des saules têtard qui offrent le gîte et le couvert. Apercevoir un lièvre pressé zigzaguant dans la neige. Percevoir le zinzinulement (sic) des mésanges (…du moins pour ceux qui le peuvent)
C’est enfin autour d’une excellente table, à l’auberge du XIXe, que la journée se poursuit dans la convivialité. Finalement, la neige n’a pas eu raison de notre enthousiasme et comme aurait dit l’humoriste Pierre Dac, il valait mieux qu’il neige ce jour-là qu’un jour où il fait beau.
Jean Decaluwe
