Reportage de Jean Decaluwé Où l’on découvre que… Binche n’est pas que le Carnaval, bien qu’il soit le plus célèbre de Belgique et que pour les binchois, le carnaval ne meurt jamais.
Henri a concocté pour ce dimanche un programme de choix très complet. Une quadruple perspective de cette ville épargnée par les tempêtes, hormis celle de la joie.
Binche sous son aspect géographique, folklorique, historique et festif.
C’est baignant dans une douce sérénité matinale, caressés par un petit vent si peu hivernal que nous arpentons Binche en long et en large. Jean-Pierre nous amène là où affleure la faille du Midi, là où se dressent les fameux remparts aux grès tristes, alors que la Samme et la Princesse se cachent.
Et voilà la Grand-Place, les Inséparables….je vois déjà vos yeux qui pétillent et le petit sourire qui illumine votre teint. Alex n’a plus qu’à servir.
Toujours non séparés, nous nous retrouvons l’après-midi, presque tous bien éveillés au musée du Carnaval et du Masque. Là, avec une verve franche, une binchoise d’adoption, férue de folklore local, nous en livre la quintessence. Avec en prime, une conception assez personnelle de la valeur des chromosomes X et Y.
C’est ensuite à la dimension historique de la ville que, les yeux amusés, une autre XX nous invite. Il me faut alors paraître suffisamment sobre pour boire ses paroles avec l’intelligence requise. De Marie de Hongrie à Charles Quint, toute la famille y passe. De quoi satisfaire notre gourmandise du voir et du savoir (sauf pour les vestiges du palais de Marie-parc fermé).
Un dernier coup d’œil aux remparts que déjà résonnent les batteries des premières soumonces dans le cœur de la cité.
Et ce n’est pas fini. On est à Binche, donc « toujours plus ». En l’occurrence, ce n’est que, l’estomac garni à la brasserie binchoise, que les amis qui ont joué les prolongations finiront par se séparer.
Merci à Henri pour cette belle et copieuse journée sans faille, fruit d’une préparation bien boulonnée.
Jean D.
06/02/11
