Reportage de Jean Decaluwe "J'te raconte pas"
Cher
Comme « j’te raconte pas », tu pourras imaginer à ta guise l’agréable journée d’Armand ; tu sais, celle qui démarre au Canari, qui tourne autour et qui y revient.
Si tu étais venu, tu aurais pu déguster l’histoire insolite de ce lieu.
Non, « j’te raconte pas » (encore !). Quoique … vais-je me priver de cette légère excitation de te rapporter quelques bons moments ? Faire comme si je n’avais rien à déclarer à propos de cette balade ondulant sur la frontière.
La météo est, comme prévu, d’humeur baissière mais elle est bien la seule. Au prix de grands efforts, la pluie réussit à se retenir. Faut dire qu’elle avait déjà donné, juste pour justifier la boue annoncée sur l’invitation. Mais cela ne nous gêne pas, seules les montées la hantent.
Quelle belle campagne bocagère. Les yeux passent au vert, les langues se délient, les oreilles se dressent, les poumons aspirent, les cœurs s’emballent…Tout bon pour la santé !
Et là, au détour d’une boucle, la surprise du G.O. ; l’inattendue auberge accueille des bouches aussi sèches que si elles avaient mangé une poignée de sable.
Tous les plaisirs ont une fin (du moins provisoire), celui de marcher comme les autres. Au bout de 10 ou 12 km – les versions divergent mais on ne mégote pas avec ce qu’on aime –
Comme il l’avait promis, on retrouve la gayole et d’autres délectations .
Avec comme élixir de jouvence : le rire et…la chartreuse présidentielle « partagée ».
Si tu étais venu, nous aurions été 19 à faire provision de contentement car la convivialité et le sourire sont une sorte de bien-être à cultiver sans modération.
Et pour cela, encore merci à Armand…et aux participants !
A la prochaine !
Jean D, alias n° 80
Reugnies, le 20 février 2011