Marcher pour le plaisir
La meilleure façon de marcher, c’est bien comme la nôtre, c’est de mettre un pied devant l’autre et puis de….. En appétit de kilomètres et encouragés par un magnifique soleil d’octobre, nous arpentons une paisible campagne montoise. C’est l’occasion pour la plupart de découvrir quatre villages : Asquillies, Nouvelles, Ciply, Bougnies…et même d’effleurer Mesvin.
Nous sommes 12, une équipée bien sympathique.
Tout en cheminant, notre regard s’arrête sur une nature automnale encore bien éveillée tandis que le meneur du jour ne manque pas de surligner certains lieux. Telles ces carrières d’où l’on extrayait le phosphate qui fut une richesse de la région avant d’héberger des champignons.
Ici, un portail de ferme pas banal ; là, la maison Sikorsky ; plus loin, les piliers d’un château disparu. Un parcours fort varié : petites routes, rues de bourgades, chemins campagnards et (mes préférés)…de poétiques sentiers.
Marcher pour le plaisir ; marcher aussi pour rencontrer…. un certain Pierre qui, semblant habité par une sérénité de moine bouddhiste, nous fait rêver au Népal, au désert, au Nil !
Marcher pour progresser, dit-il. Et oui !
C’est la forme . Nos jambes en veulent. Aurait-on été nourris jadis à la phosphatine ? On ne s’arrête pas en si bon chemin. Généreusement, Pol rajoute une rawette de 10 % à une balade qui nous botte tous. De quoi aviver notre soif et presser le pas jusqu’à la Cigogne.
Là, après plus de 3 bonnes heures de marche – dont on ne dira jamais assez les bienfaits – c’est autour d’une table très conviviale que nous passons 3 autres bonnes heures.
Voilà encore une journée qui a fait la part belle à l’amitié. Merci à Pol et Huguette.
Jean D. –16 octobre 2011 –
P.S. : Vous nous avez manqué, chers absents ; nous aurions aimé que vous « marchassiez » avec nous !