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« Bruxelles, ma belle ( ?),
attends-moi, j’arrive ! » (Dick Annegarn)
Je ne sais pas si vous l’avez remarqué
mais, cette fois, le peï, il a mis la cerise avant le gâteau. Enfin, c’est sa
meï qui nous les a fait goûter.
Même si on n’est pas venu que pour manger et
boire, notre mentor, peintures à l’appui et remontant jusqu’aux noces de Cana,
nous met à l’aise. D’autres, bien avant nous et depuis toujours, ont trouvé que
c’était très important.
L’illustre guide hausse les mots jusqu’à ce
qu’ils deviennent porteurs de saveurs. On pérégrine à travers les étals d’un
marché où fruits et légumes se livrent à un concours olfactif.
Notre brusseleir pur jus, fier de ses racines,
embellit notre parcours d’histoires à déguster, histoires qui parfois
rebondissent en saillies issues de la verve de certains participants
porte-bonne humeur. Ca fuse, ça zwanze !
Babeler ainsi fait saliver. Heureusement, près
de Marie caricole : un caberdouche et une bonne pintje…ou un jus de
tomate.
Et là, on n’est pas au bout de nos étonnements.
Amaï ! Voilà que devant le Palais du vin, le Chef, il sort de sa besace de
l’alcool de cerises et du genièvre MP. Ouille-ouille, toi !
Voilà juste de quoi cueillir les joies des
visages.
Plus loin, le ketje, l’incontournable Manneken
Pis, petit gars de Bruxelles…Mannekens Pis, mignon porte-bonheur. Mais pendant
ce temps-là, s’installe tout doucement une faim qui se blottit dans chaque pore
de la peau, provoquant ça et là une peu de slaptitude.
Le Baes, il a tout prévu ; la Bécasse il
connaît, la charcuterie itou. N’a-t-il pas un boucher dans ses ancêtres !
Alleï hein, allons-y pour le kip kap, le bloempanch,etc…, le pottekeis ;
même le fromage de Chimay s’est invité à la table. Le tout noyé dans la Lambic
et la Gueuze.
Le Claude, il oublie pas les amateurs de sucré.
En stoumelinks, il file s’approvisonner en speculoos et en « pain de
derrière les fossés ».
Et c’est pas tout. Aujourd’hui, astâblêêf,
c’est la praline qui est sur le gâteau, au musée du chocolat et du cacao. Pour
finir, car il faut une fois
malheureusement finir, god verdom, on va boire une fois (non deux) au musée de
la bière sur la Grand Place.
Merci Claude, c’était tof ! Salut en de kost
“Tu vas me revoir, mademoiselle Bruxelles”(Dick
Annegarn)
eh oui ! , le 13 octobre
Jean
D.
17 juin 2012