Qui sommes nous ?

Créée en 1991, notre association est membre depuis 1998 de L'Union Francophone des Amis de la Nature (UFAN) . Nos activités principales concernent la randonnée pédestre et la découverte des oeuvres des hommes. L’esprit de convivialité préside toutes nos actions, il est le sens commun des membres de l’association. Epris de la nature et amateurs d'art et de culture, nous promenons notre curiosité autant qu'il soit possible.

Les descriptions de nos activités: voir le pavé "Calendrier des activités" à droite de celui-ci

Tous les 3es dimanches du mois des randonnées, promenades ou activités culturelles sont organisées. Périodiquement des séjours plus longs nous font découvrir des régions plus lointaines.

Reportage 20/05/2012 Villers la Ville

Un texte façon fiction humoristique de notre ami jean.

En direct…….du purgatoire ( ?).. …peut-être !

Je les ai vus arriver, les uns après les autres et même les uns avec les autres. Là où je suis maintenant, ils ne me voient pas.
Et puis, il y en a un, Daniel qu’ils l’appellent : un gars de par chez nous, je l’ai déjà vu rôder dans le coin. C’est sans doute lui qui est chargé de la collecte car je vois qu’ils viennent tous lui apporter de l’argent. Là, je n’entends pas bien ce qu’il dit. Toujours est-il qu’il garde avec lui deux honnêtes femmes pendant qu’il envoie le groupe promener à la suite d’une certaine Michèle, son épouse, je crois.

Je les vois s’aventurer comme un seul homme (enfin pas vraiment) dans ce chemin boisé et chaotique que je connais bien pour l’avoir fréquenté lors de mes escapades libertines hors de l’abbaye. Ils n’ont pas l’air de se rendre compte qu’ils se trompent ; ils marchent dans le sens contraire des autres paroissiens. Enfin, c’est leur affaire. Je ne sais pas trop ce qu’ils cherchent ; eux non plus apparemment, ça a tout l’air d’une chasse au trésor.
Il y en a une, fine mouche, qui croit savoir qu’il y a intérêt à s’intéresser aux chapelles. J’entends un autre confier qu’il adore ces futaies d’hêtres majestueux.
Ils ont l’air d’avoir bon. Ce serait des amis de la nature que ça ne m’étonnerait pas.
Ah ! mais qui voilà ! Avec l’argent de la quête, le Daniel est allé chercher à boire et à manger et pas n’importe quoi, mes aïeux. Il les attend au soleil, toujours accompagné, au détour du chemin avec ces délicieux breuvages dont j’ai souvent abusé ; c’est d’ailleurs pour cela que…enfin, soit.
Le chef les a agréablement surpris avec son apéro campagnard ; sa femme devait être dans le coup. Tiens les voilà qu’ils reprennent leur voiture. Je les suis à distance. Resto 1830. Ben voyons !
Ah, bon ! Ils reviennent; ils ont oublié quelque chose sans doute. C’est cela, on leur a certainement dit qu’il y a avait des ruines à voir. Au fond, c’est bien de la part de Bernardus d’avoir fait construire une abbaye ici. Ainsi, on a déjà des ruines toutes faites. Plus besoin d’en édifier : pas de dépenses inutiles pour la maison du tourisme. De la sorte, aux gens qui passent par ici, on peut leur montrer et leur raconter des histoires.
Il y en a un là, je le connais, Dubuisson qui s’appelle, un historien, un fameux bien que parfois il dit un peu de mal de moi, moi qui ai peut-être trop aimé en dehors des clous.
Il sait tout sur le passé ; pas étonnant, il le réchauffe constamment. C’est vrai aussi que dans le passé, il y a avait plus de futur que maintenant et je ne suis pas le premier à le dire.
Il n’y en a que pour Saint ceci ou cela, Hugo par-ci , Hugo par-là. Moi, je suis le vilain petit canard. Ceci dit, j’en vois un, sans doute trop amateur de triple Villers…Il écoute bien poliment mais, entre nous, il aurait bien besoin du poivre de Gobert d’Aspremont.
Et bien, il pleut maintenant. Tous ou presque à la prison de l’abbaye pour s’abriter, là où l’on m’a bouclé avant de m’enfermer chez les Alexiens.
Quoi ! Ils s’en vont déjà. Dommage, je les aimais bien, ils avaient l’air sympas.
Pur (hum, hum…) esprit, je n’entends plus ce qu’ils disent mais là, je lis sur leurs lèvres : ils disent Merci à Michèle et Daniel.
                                                                                                                   l’autre Gobert,
                                                                                                         Villers la Ville, 20 mai 2012
                                                                                                               (aux bons soins de Jean D.)